Petits travaux et réparations : éliminer les prétextes à négocier

Pour un vendeur, les petits défauts sont souvent perçus comme des gros problèmes par un acheteur et sont utilisés comme de puissants leviers de négociation. La stratégie consiste à investir un minimum de temps et d’argent pour éliminer ces prétextes et justifier le prix demandé.

Les réparations fonctionnelles : éviter la liste mentale de travaux

Un acheteur va faire une liste mentale de tous les travaux qu’il devra effectuer. Retirez ces points de sa liste avant même la première visite.

• Exemple : le remplacement d’une ampoule grillée, la réparation d’un robinet qui fuit ou d’une chasse d’eau défectueuse.
• Impact sur la vente : ces petites réparations évitent à l’acheteur de lister mentalement des travaux faciles à corriger, mais qui lui donnent l’impression que le bien est mal entretenu, ouvrant la porte à la négociation.

L’esthétique : donner un sentiment de neuf et de soin

L’apparence immédiate du logement est cruciale pour le coup de cœur et pour justifier le prix.

• Exemple : quelques coups de pinceau sur un mur écaillé, le rebouchage de trous ou le nettoyage en profondeur des joints de salle de bain.
• Impact sur la vente : un bien soigné donne un sentiment de neuf et d’un bon entretien général, ce qui sécurise l’acheteur et rend toute tentative de négociation sur le prix plus difficile à justifier.

La sécurité et le confort : rassurer l’acquéreur

S’assurer que tous les éléments d’usage sont en parfait état de marche renforce la confiance de l’acheteur.

• Exemple : vérification que toutes les poignées de porte fonctionnent bien, qu’il n’y a pas de bruit suspect dans la chaudière, ou que les volets roulent sans accroc.
• Impact sur la vente : cela sécurise l’acheteur quant à l’état général du bien. Un bien fonctionnel est un bien qui ne lui posera pas de problèmes immédiats après l’acquisition, réduisant ainsi son envie de négocier.