La stabilisation des taux, moteur de la reprise nationale

Le retour de la confiance est directement lié aux conditions de financement. Si le marché immobilier a connu une année 2025 contrastée, c’est que les acteurs ont dû s’adapter à une nouvelle donne monétaire.

Un volume de transactions en nette amélioration

Après un creux historique, le volume des transactions devrait se rapprocher des 960 000 ventes en 2026, contre environ 925 000 en 2025. Cette progression témoigne d’un retour des primo-accédants et des investisseurs opportunistes, qui comprennent que les conditions de marché ne s’amélioreront probablement pas de manière spectaculaire.

Au niveau des prix, la situation est stabilisée, voire en légère hausse. Les prévisions nationales tablent sur une progression modérée, de l’ordre de +2 % à +3 % en moyenne pour 2026. Néanmoins, il est crucial de noter que cette moyenne est tirée par certaines métropoles dynamiques qui renouent avec la progression.

Les taux de crédit : la fin de la grande baisse

Il est fondamental de le retenir : la période des taux d’intérêt historiquement bas est révolue. L’espoir d’une nouvelle baisse massive des taux de la part des banques est illusoire, car celles-ci s’emploient désormais à reconstituer leurs marges.

Le scénario central pour 2026 est celui d’une stabilisation, voire d’une légère remontée des taux de crédit, qui devraient osciller en moyenne entre 3,25 % et 4 % sur vingt ans. Si cela représente une hausse par rapport au taux observés début 2025, cela est perçu par le marché comme un taux « normalisé » et acceptable. L’urgence pour vous n’est donc plus d’attendre une baisse hypothétique, mais de sécuriser dès maintenant un taux stable avant toute nouvelle pression haussière.